Publié le 28 mars 2025

Deux lionceaux sont nés au Bioparc de Doué-la-Fontaine !

Le couple de lions du Bioparc, Esma et Baz, vient d’agrandir sa tribu avec la naissance de 2 adorables lionceaux le 10 février dernier !


Ces deux lionceaux, âgés de 6 semaines, sont les derniers descendants de Baz, un mâle de 7 ans, et d’Esma, une femelle de 5 ans, tous deux arrivés au Bioparc fin 2019, lors de la création de l’espace de 2,5 hectares du Cratère des Carnivores, en provenance de zoos européens. Après une gestation de 110 jours, Esma a mis bas seule, sans intervention humaine, dans un espace spécialement aménagé pour garantir son calme et sa sécurité. Durant les premières semaines, l’équipe animalière a veillé à laisser la mère et ses petits en toute tranquillité. Ce n’est qu’au bout d’un mois que Kwanza et Malaké, alors âgés de quatre semaines et pesant respectivement 4,8 kg et 4,5 kg, ont été manipulés pour la première fois par les vétérinaires afin de déterminer leur sexe et d’évaluer leur état de santé qui s’est avéré très favorable.

Les 2 petits lionceaux s’aventurent déjà à l’extérieur !

Depuis quelques jours, les deux lionceaux intensifient leurs sorties et s’aventurent de plus en plus souvent à travers leur vaste territoire. Pour le moment, ils restent surtout devant le bâtiment près de leurs sœurs et de leur mère Esma. Vous pourrez les observer jouer dans l’herbe mais ouvrez l’œil car ils aiment aussi faire des siestes à l’ombre. D’ici quelques semaines vous pourrez les voir gambader un peu plus loin dans leur espace.

À terme, ils devront quitter le groupe afin d’éviter toute rivalité avec leur père Baz, mâle dominant du groupe. Ils rejoindront alors d’autres parcs zoologiques européens dans le cadre de programmes d’élevage européen. « Lorsque les lionceaux atteignent la maturité sexuelle, des conflits peuvent survenir avec leur père. Entre 1 an et demi et 3 ans, nous les laissons évoluer à leur rythme dans le groupe, puis nous surveillons l’évolution de leurs interactions avec lui. Si certains jeunes s’affirment plus tôt, il faudra envisager de les déplacer vers un autre zoo européen pour qu’ils puissent à leur tour devenir mâles reproducteurs. » souligne Sylvanie, soigneuse sur le secteur des carnivores au Bioparc.

Mais d’ici là, de belles observations s’annoncent pour les passionnés des animaux !